Comment faire un bilan promoteur: 6 points essentiels à savoir

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Richard Emouk Expert promotion immobilière

23 juillet 2025
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6
minutes de lecture

Comment faire un bilan promoteur: 6 points essentiels à savoir

Pourquoi savoir comment faire un bilan promoteur est essentiel

Comprendre comment faire un bilan promoteur est une compétence indispensable pour tout porteur de projet en immobilier neuf. Ce document financier, souvent négligé ou mal maîtrisé, vous permet d’avoir une vision claire de vos coûts, d’anticiper les imprévus, et surtout de garantir la rentabilité de vos opérations.

Dans ce guide, vous découvrirez les 6 points essentiels à savoir pour réaliser un bon bilan promoteur, illustrés par des cas concrets. C’est un article de fond destiné à tous ceux qui veulent se professionnaliser dans la promotion ou le marchand de biens.

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Apprenez comment faire un bilan promoteur en 6 points en vidéo

1. Calculer la charge foncière (terrain + acquisition)

La première ligne de votre bilan promoteur, c’est le terrain. C’est à partir de là que tout commence. Pour savoir comment faire un bilan promoteur, il faut avant tout bien estimer ce coût.

Exemple concret : vous achetez un terrain à 200 000 €. Vous devez ensuite ajouter les frais d’acquisition (frais de notaire, taxes), soit environ 7 à 8 %, soit 16 000 €.

Charge foncière totale : 216 000 €

Ce montant doit être mis en regard du budget total du projet. Si votre programme coûte 800 000 €, alors la charge foncière représente 27 %. C’est un indicateur clé pour juger de l'équilibre du projet.

2. Intégrer les frais annexes à l’acquisition : la dation, indemnités, travaux préparatoires

La dation : un paiement en nature

Il peut arriver que vous ne payiez pas 100 % du terrain en argent. Vous pouvez aussi rémunérer le vendeur avec un ou plusieurs lots du futur programme.

Exemple : terrain à 250 000 €, payé 100 000 € en cash et 2 appartements de 75 000 € chacun = addation.

Sur le plan fiscal, cela s’analyse comme une double vente. Cela nécessite donc une bonne maîtrise juridique et fiscale.

Indemnités d’éviction : le piège caché

Prenons un cas fréquent : vous achetez un immeuble avec un commerce au rez-de-chaussée, encore sous bail pour 5 ans. Pour démolir, vous devrez payer une indemnité d’éviction.

Exemple : petit commerce avec 120 000 € de chiffre d’affaires annuel. Indemnité potentielle = 2 ans de CA = 240 000 €.

Ce coût peut faire basculer la rentabilité si vous l’oubliez dans votre bilan promoteur.

3. Prendre en compte le financement et le portage

Un projet dure en moyenne entre 12 et 24 mois. Vous devrez probablement passer par un crédit bancaire.

Incluez dans votre bilan :

  • Les intérêts d’emprunt (souvent 3 à 5 %),
  • Les frais de dossier, de garantie hypothécaire,
  • Les honoraires de conseil (si vous passez par un courtier).

Exemple : sur 800 000 € empruntés à 4 % sur 18 mois = 48 000 € d’intérêts.

4. Estimer les coûts de construction avec marge de sécurité

Ce poste inclut :

  • Le coût de construction TTC (gros œuvre, second œuvre),
  • Les honoraires techniques (architecte, études),
  • Les assurances obligatoires (DO, TRC…),
  • Une marge d’aléas de 5 à 10 %.

Exemple : si vos travaux sont estimés à 500 000 €, prévoyez une enveloppe de 550 000 € pour parer aux imprévus.

5. Anticiper les coûts de commercialisation

Une fois le programme livré, vous devrez vendre.

Incluez :

  • Les commissions d’agence (souvent 5 à 7 %),
  • Les frais de communication (visuels, site, signalétique),
  • Les frais de notaire à la revente.

Exemple : vente à 1,2 M€, commission agence à 5 % = 60 000 € à prévoir.

6. Calculer votre marge promoteur avec réalisme

La marge promoteur est ce qu’il vous reste après tout. Elle doit vous permettre de rémunérer votre temps, votre risque, et de financer d’éventuelles erreurs.

Objectif : viser 10 à 15 % de marge nette.

Exemple : vente totale à 1,5 M€, marge à 12 % = 180 000 €.

 Conclusion : maîtriser le bilan promoteur, c’est réduire le risque et maximiser le gain

Savoir comment faire un bilan promoteur vous donne un avantage stratégique. Vous anticipez, vous structurez, vous pilotez votre projet comme un professionnel.

Un bon bilan promoteur, c’est :

  • Une vision claire de tous les coûts,
  • Une capacité à anticiper les imprévus,
  • Un outil pour convaincre vos partenaires et investisseurs.

Chez Kindnee, nous aidons les indépendants, investisseurs et mandataires à se former sérieusement sur ces sujets, avec des cas concrets, des modèles à télécharger, et des formateurs terrain.

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7: Les risques de ne pas maîtriser son bilan promoteur ( Bonus)

Ne pas savoir faire un bilan promoteur ou le réaliser de manière approximative peut transformer un projet prometteur en désastre financier. La promotion immobilière offre des marges attractives, mais elle implique aussi des risques élevés. Ces risques ne sont pas théoriques : ils se concrétisent souvent par des pertes, des retards, ou des blocages administratifs. Voici les principaux dangers.

1. Sous-estimer les coûts réels du projet

C’est le risque le plus courant. Un promoteur débutant peut facilement oublier d’inclure certains coûts : frais de portage, assurances, études géotechniques, taxes locales, raccordements aux réseaux…

Exemple : Un investisseur pense que son opération lui coûtera 500 000 €, mais il n’a pas intégré les 40 000 € d’intérêts intercalaires et les 25 000 € de taxe d’aménagement. Résultat : 65 000 € de dépenses imprévues qui mangent toute la marge.

2. Oublier les indemnités ou contraintes liées à l’occupation

Dans les projets de réhabilitation ou de démolition, la présence d’occupants peut générer des coûts très élevés, notamment si le bien est loué ou occupé commercialement.

Exemple : Un porteur de projet achète un petit immeuble avec deux locataires. Il n’a pas prévu les indemnités d’éviction, ni les délais juridiques pour libérer les lieux. Résultat : il perd un an de portage financier et doit débourser 30 000 € d’indemnités.

3. Mal évaluer la rentabilité réelle de l’opération

Un bilan bien fait permet de projeter la rentabilité nette d’un projet. Si vous vous contentez de chiffres approximatifs, vous risquez de vous lancer sur des opérations non viables.

Exemple : Vous pensez dégager une marge de 15 %, mais un petit glissement de 10 % sur les coûts de construction et 5 % de baisse sur les prix de vente vous font tomber à 0 %… voire en négatif.

4. Perdre la confiance de vos partenaires financiers

Les banquiers et investisseurs exigent un bilan clair et structuré. Si vous ne pouvez pas expliquer votre montage financier, ou si vos chiffres sont flous, vous risquez un refus de financement.

Exemple : Un promoteur présente un projet à une banque, mais son bilan ne distingue pas charge foncière, travaux et marge. La banque refuse de suivre, malgré un bon potentiel de revente, par manque de lisibilité.

5. Se retrouver en litige juridique ou fiscal

Un bilan mal monté peut entraîner des erreurs juridiques (non-respect des règles de division, mauvais calcul des charges de copropriété…) ou fiscales (erreurs sur la TVA immobilière, mauvaise ventilation des ventes en VEFA).

Exemple : Un porteur de projet paie le terrain en partie en nature, sans sécuriser juridiquement l’addation. L’administration requalifie l’opération en double vente taxable, entraînant un redressement de plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Conclusion

Un bilan promoteur est bien plus qu’un tableur : c’est votre outil de pilotage, de décision et de crédibilité. Mal le maîtriser, c’est naviguer à l’aveugle dans un métier exigeant, où chaque détail compte.

Chez Kindnee, nous formons nos membres à bâtir des bilans robustes, lisibles et adaptés à leurs opérations. Car maîtriser son bilan, c’est maîtriser son destin entrepreneurial.

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